A toutes les Louise
A la mémoire de Gérard Berliner, (1956-2010)
Tes mots nourrissent mon âme
Quand tu décris Louise
Tu dépeinds tant de femmes.
Je t'ai vu jeune sur la pochette d'un quarante-cinq tours
Je me rappelle très bien de ce jour
La vibration unique de ta voix
Résonne encore en moi
C'est tout un monde que tu racontes
La souffrance d'une femme, son amour et sa honte;
Hélas, je découvre à l'instant
Ta barbe et tes cheveux blancs
Et que tu es parti
Que tu as découvert Hugo
Et que tu l'as compris
Tu l'as joué sur la scène
Comme pour semer une graine
Prolonger le flambeau
Rendre aux gens leur Hugo,
Tu lui ressemblais tant
Que cela en est frappant.Ta chanson est celle d'un homme bienveillant
C'est le cri d'un sage qui hurle au monde
Qu'il suffirait de l'amour
Et de dire adieu au jugement
Pour que la terre brille comme un firmament
Et qu'elle devienne pour toujours
L'heureux endroit où chaque femme aurait sa place
Où toutes les Louise
Seraient comprises
Et jamais jugées néfastes
Car c'est entre les bras d'une femme
Qu'on peut accéder au paradis
Et à l'amour de Dieu
Toi tu l'as compris
Belle âme
Sois heureux dans les cieux
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